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Une nouvelle version théâtrale de Jeanne d'ArcCréation en 1999 à Gisors, puis reprise au Lucernaire (Paris) Reprise en mars 2000 à Confluences (Paris) Reprise en novembre 2000 au Théâtre de la Proposition (Paris) Reprise en juillet 2001 aux festivals d'été de Pise et Santa Margherita in Liguria (Italie)
Public : adultes |
C'est la dernière journée de Jeanne d'Arc dans sa prison de Rouen. Dans une ultime rencontre, elle va devoir affronter son juge Pierre Cauchon. Celui-ci lui propose un marché inacceptable : sortir de prison et se marier pour se faire politiquement oublier, quitte à ce qu'une "sorcière" prenne sa place sur le bûcher. |
Texte Elena Bono Traduction Sophie Elert et Simonetta Cerrini Mise en scène Sophie Elert |
Distribution |
Jeanne d'Arc Laurence Blasco Pierre Cauchon Richard Le Roussel puis Lionel Goldstein La sorcière Evelyne Bonnevie puis Sarah Viennot 1er soldat Frédéric Menut puis Jean-Christophe Vernot 2e soldat Bryan polach Les voix Dany Lecènes et Sophie Elert |
Musique Dany Lecènes Costumes Atelier de Psychée Lumières Gille Etienne et Dominique Etienne |
Le 30 mai de l'an 1431, sur la place du marché à Rouen, fut brûlée comme hérétique, sorcière et relapse, Jeanne d'Arc, dite la "Pucelle d'Orléans". Selon une version bourguignonne des évènements, ce ne fut pas Jeanne, mais une autre femme qui fut brûlée à sa place et sous son nom ce jour-là. Toujours selon le témoignage de ses adversaires voulant, de toute évidence, démythifier le personnage, Jeanne se serait par la suite mariée et aurait vécu une vie d'épouse normale et obscure. Cette version fut jugée sans fondement comme tant de légendes qui ont circulé sur d'autres grandes figures de l'Histoire.
"Si j'ai choisi de traduire ce texte d'Elena Bono, c'est grâce à mon amie Simonetta Cerrini, qui savait plus sûrement que moi-même que je me laisserais conduire là ou Jeanne voudrait m'emmener. Femme, je l'ai suivie, comme n'importe lequel de ses soldats, sur son chemin de mystère et mysticisme. Ainsi, au prix du rationnel, j'ai appris à reconnaître le rayonnement de son âme en dépit de tous ceux qu'elle gênait et qui, politiquement, en ont fait un pion. Ce n'est pas sa cause que j'ai voulu défendre, d'autres s'en sont chargés mieux que moi ; j'ai voulu montrer avant tout, combien Jeanne d'Arc pouvait être touchante et émouvante dans ses convictions et sa conduite de femme." Sophie Elert "Dire Jeanne en musique, c'est à la fois partager sa faiblesse, sa torture, son désespoir et reconnaître la victoire d'une femme dont la foi déplace des montagnes temporelles, humaines et politiques. C'est aussi la prière, la voix intérieure, celle de l'Esprit, moins inaudible, qui accompagne les âmes espérantes. Dans cette volonté d'exprimer la douleur et l'espérance, j'ai construit les deux chants de la pièce dans le crescendo des états psychologiques de Jeanne. Un Kyrie Eleison et un Eli lema Sabachtini. Si ces paroles de psaumes ont gardé un accent oriental, c'est pour désigner la modernité du message encore valide, davantage souligné par un accompagnement tout à fait contemporain. Il n'était pas question de restreindre Jeanne à une figure historique, mais bien plutôt de rendre actuelle sa "conversion" avec Dieu qui échappe à son époque, puisque parvenue avec force jusqu'à nous." Dany Lecènes
PRESSE Article de Sophie Petit paru dans "A LA UNE", "Un huis clos violent et spirituel" Article de Gilles Costaz paru dans "POLITIS", "La mort volée" |